Partez à la conquête de l'Ouest

Saiyuki



Une série historique avec des personnages "modes", "stylés", et... complètement déjantés. Du grand spectacle. Un moment de bonheur en perspective.

Un mythe, une légende...

Gensômaden Saiyûki, est tiré de la légende chinoise du même nom… Bon, pour ceux qui ont du mal avec les traductions, voilà ce que cela donne en bon français : Chronique du Voyage vers l'Ouest, mais en France, elle est plus connue sous le nom de : « La légende du Roi des Singes ». Bon… Un peu d'histoire et de bla bla ne font pas de mal, alors pour ce qui est des détails, les voici.

Histoire écrite par Wu Ch'eng-en au milieu du 16ème Siècle, le roman se consigne en 3 parties. Saiyûki raconte le périple vers l'Ouest de 4 personnes, Genjô Sanzô, Cho Hakkaï et Sa Gojô, et un personnage bien connu en France : Son Gokû.

L'histoire

L'histoire est simple : C'est la guerre sur terre. Jusqu'à ce jour, les démons et les humains cohabitaient. Mais depuis quelques moments, les démons retrouvent un côté violent, qui les force à tuer et décimer les humains… Effectivement, ça pose problème…

La déesse Kanzenon charge le haut moine Genjô Sanzô de partir vers l'Ouest, là où se trouve le repère du mal, et les explications à tout ce bric à brac, accompagné de 3 démons. Leurs forces et leurs côtés démoniaques sont contrôlés, soit par leur propre volonté, soit par des contrôleur de force, comme c'est le cas pour Son Gokû. Ce qui provoque un tel chambardement, c'est que quelqu'un essaye de redonner vie à Gyûmaô, le Démon Taureau, réveillant par la même occasion l'instinct bestial des monstres. Ces personnes ne sont autres que Kôgaiji, le fils de Gyûmaô, et la Reine Gyokumen, sa belle mère…

La série

Bon… Avouons le… ça n'a rien à voir avec Dragon Ball Z, et pourtant… C'est de cette vieille légende chinoise, qu'Akira Toriyama s'est inspiré pour créer la série mythique par excellence… Et oui, rappelons nous, Son Gokû sauve Gyûmaô en ramenant Tortue Géniale au pied d'une montagne en feu, pour qu'il puisse utiliser pour la première fois le Kaméhaméha…. C'est loin tout ça. Mais revenons plutôt à notre série. Saiyûki, c'est à la fois un design propre et soigné, des effets de synthèses plutôt innovants et qui passe à merveille à travers l'animation, une musique entraînante, envoûtante, des génériques à se damner, des personnages drôles et attachants… Saiyûki n'est pas une série basée sur un scénario de choc. De ce point de vue, l'intrigue est simpliste et à dire vrai, même si cela se complique légèrement à la fin, c'est tout de même à la portée de n'importe qui. Alors, ce qui fait la force de Saiyûki, ce sont les personnages… Les 4 héros ainsi que les « méchants », sont des personnages atypiques.

Entre les jeux de cartes, les bières, la cigarette, l'alcool, les femmes… Il ne reste pas grand-chose à faire à ces envoyés de la trinité bouddhique, mis à part baffer les ennemis, et c'est ce qu'ils font de mieux… En tout cas, la psychologie des personnages est bien trouvée, prenante, et l'on s'attache beaucoup à chacun d'entre eux. Au fil des épisodes, ils nous apparaissent presque comme réels, et l'on se prend au jeu…

Les DVDs

Que dire de plus ?? Rien… Si ce n'est que la piètre qualité des DVDs Déclic Images vient un peu gâcher cette magnifique série, palpitante, qui a su soulever les foules au pays du Soleil levant, en ne proposant aucun bonus à la hauteur, mais ça… ça devient malheureusement une habitude…

Mais, on se régale tout de même du coffret de la deuxième saison, qui vient de sortir, un peu retardé. Mais là quand même ! Et c'est ça qui est important, même si je trouve qu'il existe toujours encore trop de « bévues » de la part de Déclic Images, car la version karaoké des génériques a été supprimée, ainsi que leurs traductions françaises. Ajoutez à cela, le côté bricolage du coffret en carton, à côté de ce qui est proposé sur le marché nippon et hongkongais, 39 euros… On croit rêver.

Mon avis personnel

Mais quand on aime, on ne compte pas ; même si cela fait mal au cœur de contempler un tel chef d'œuvre dans des conditions désastreuses, cela vaut tout de même le coût. Suivre les aventures rocambolesque, dans une chine antique, avec tout de même des flingues, des clopes, des ordinateurs, des machines, et des bagnoles se fait avec un plaisir immense. Une cinquantaine d'épisodes… C'est juste ce qu'il faut pour passer d'agréables moments.

Saiyûki, déjà une série culte. Lancez vous, vous ne serez pas déçus.

Et pour finir

Et pour vous mettre en appétit, voici quelques magnifiques images, pour vous montrer un peu le travail qui a été effectué quant au character designer, et aussi le look plutôt branché et avant-gardiste de nos héros. Perso… Moi j'adore, alors essayez, vous verrez, vous l'adopterez.







A noter qu'il existe aussi un film sur la série, appelé « Requiem », qui est n'est pas dans la continuité, mais qui traite d'une histoire parallèle, seulement disponible pour le moment en import. Mais au vu de l'engouement des français pour cette magnifique série, on espère le voir un jour débarquer dans nos magasins… Affaire à suivre.

Autre grosse nouvelle, c'est la suite de cette fabuleuse série, Saiyûki Reloaded, qui est en cours de création au pays du soleil levant... Elle est pas belle la vie ?